
Le film illustre un disque de Bach, «Sarabande et Variations», pour plusieurs raisons: l’enregistrement ne comporte qu’un instrument; les sons sont faciles à suivre; la musique est composée de thèmes d’égale longueur, comprenant des variations de 30 sec. à la minute et demie.
«Le fait que j’aie fait de la peinture, a été déterminant. J’ai été pendant longtemps tourmenté par le problème de l’abstraction pure et de l'abstraction représentative. Je n'étais jamais satisfait des résultats auxquels j’aboutissais. Je n’arrivais pas à traduire la sensation du mouvement comme je le désirais. Le dessin animé me colle à la peau, car je m’y sens à l’aise et je me suis rendu compte que les formes abstraites animées conviennent particulièrement bien à l’animation filmée. Le mouvement compense l’élément sentimental que doit comporter toute peinture et qu’on ne trouve pas dans les toiles abstraites.»
«Le cinéma offre dans ce domaine, un champ d’expériences extraordinairement riche en possibilités. Les artistes doivent s’emparer de plus en plus de ce moyen d’expression, et le public doit s’habituer lui aussi, à goûter une nouvelle plastique, celle du dynamisme et de la lumière.» (Cl. Vallon)